A la suite d'une craniotomie (2017) destinée à clipper un anévrisme cérébral situé sur l'artère communicante antérieure, j'ai découvert mon absence d'odorat et, par conséquent, des subtilités du goût. A l'hôpital, le médecin auquel j'en ai parlé n'a pas réagi.
Quand j'ai évoqué le sujet deux mois plus tard auprès du neurochirurgien, sa réponse a été : "Vous ne deviez pas. Je suis passé à proximité d'un des centres, mais pas de l'autre, donc ça devrait revenir."
Un an plus tard, lors d'un contrôle, j'ai reparlé de cette perte auprès du neuroradiologue qui contrôlait la canalisation d'un premier anévrisme, lui m'a dit que, selon lui, elle resterait définitive. Au contrôle suivant, il m'a affirmé que je n'avais aucune séquelle neurologique (noté dans le compte-rendu reçu).
Aujourd'hui, alors que personne ne m'a apporté aucune réponse ou ne s'est préoccupé du problème, j'ai toujours besoin de comprendre son origine. Auriez-vous une ébauche d’explication, même hypothétique, pour combler ce que je n'ai jamais obtenu ?
Depuis, 5 ans sont passés et je découvre que j'aurais pu agir ; ces sens manquent tellement à ma vie. A l'époque, je me suis contentée de croire la parole des médecins. Au bout de ce délai, existe-t-il un espoir, même faible, de réactiver l'odorat ?
Je vais me lancer dans le protocole proposé. Tant mieux si je réveille quelque chose, d'autant plus que j'avais un odorat développé. Sinon, au moins, j'aurais tenté quelque chose...
Dans la vie courante, je continue de cuisiner, mais plus au nez ! Alors, il me reste des souvenirs d'odeurs et de goûts. Mais j'éprouve tellement de regrets de ne plus pouvoir en apprécier de nouveaux...
Merci pour votre attention.
Bonjour monsieur,
A la suite d'une craniotomie (2017) destinée à clipper un anévrisme cérébral situé sur l'artère communicante antérieure, j'ai découvert mon absence d'odorat et, par conséquent, des subtilités du goût. A l'hôpital, le médecin auquel j'en ai parlé n'a pas réagi.
Quand j'ai évoqué le sujet deux mois plus tard auprès du neurochirurgien, sa réponse a été : "Vous ne deviez pas. Je suis passé à proximité d'un des centres, mais pas de l'autre, donc ça devrait revenir."
Un an plus tard, lors d'un contrôle, j'ai reparlé de cette perte auprès du neuroradiologue qui contrôlait la canalisation d'un premier anévrisme, lui m'a dit que, selon lui, elle resterait définitive. Au contrôle suivant, il m'a affirmé que je n'avais aucune séquelle neurologique (noté dans le compte-rendu reçu).
Aujourd'hui, alors que personne ne m'a apporté aucune réponse ou ne s'est préoccupé du problème, j'ai toujours besoin de comprendre son origine. Auriez-vous une ébauche d’explication, même hypothétique, pour combler ce que je n'ai jamais obtenu ?
Depuis, 5 ans sont passés et je découvre que j'aurais pu agir ; ces sens manquent tellement à ma vie. A l'époque, je me suis contentée de croire la parole des médecins. Au bout de ce délai, existe-t-il un espoir, même faible, de réactiver l'odorat ?
Je vais me lancer dans le protocole proposé. Tant mieux si je réveille quelque chose, d'autant plus que j'avais un odorat développé. Sinon, au moins, j'aurais tenté quelque chose...
Dans la vie courante, je continue de cuisiner, mais plus au nez ! Alors, il me reste des souvenirs d'odeurs et de goûts. Mais j'éprouve tellement de regrets de ne plus pouvoir en apprécier de nouveaux...
