L’odorat, c’est le sens, des cinq, qui détient le plus de pouvoir occulte. Celui qui fait revenir, alors que les pensées sont engagées ailleurs, à un moment précis, vieux de plusieurs dizaines d’années, en un clin d’œil. Une odeur de buis, et c’est l’enfance avide de papillons. Un parfum de pivoines blanches, le mariage du meilleur ami. C’est le plus catégorique, le plus personnel, le plus capricieux. Impossible de le retenir, de le contenir.
Provence des 5 sens – Simonetta Graggio – Octobre 2000
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